LA MORSURE

CAR POUR MORDRE ON NE DEMANDE PAS LA PERMISSION

Workshop au “Bac à sable” Lyon / Le syndrome de Schrödinger | jeudi 22 Oct au vendredi 23 Oct | la Mulatière

Cet événement est passé.

(…) et ne se rencontrent jamais”

La vie d’un couple comme un battement de
paupière. C’est une vision simultanée de la vie
d’un couple à travers le temps et l’espace. Des vies
parallèles s’ouvrent jusqu’à en perdre le fil. Les
scènes se construisent, se déconstruisent jusqu’à
interroger la source de nos souvenirs. Un spectacle
improvisé libre et contraint où les personnages
évoluent comme dans un rêve entre « Eternal
sunshine of the spotless mind » de Michel Gondry
et « les choses de la vie » de Claude SautLire la suite

Le syndrome de Schrödinger

(1 metre looks like shit)

 

Workshop mené par Christophe Le Cheviller et Marie Parent

Depuis longtemps, nous disons à la Morsure, « qu’un mètre c’est de la m… ! ». Mais qu’est-ce que ça veut dire réellement ? Nous pensons que l’espace entre deux comédiens au plateau le plus fréquent et le moins intéressant est ce fameux mètre. Ce mètre réglementaire ne crée rien. Pas d’image, pas de danger, pas de théâtralité. C’est pour ça que nous répétons cette phrase. Si l’on souhaite qu’il se passe quelque chose d’intéressant, il faut déséquilibrer la scène, prendre un risque, jouer au plus loin ou au plus proche : de suite cela créera quelque chose d’intéressant. Le monde dans lequel nous vivons ici et maintenant nous impose ce fameux mètre (minimum) de distance sociale. Alors comment faire de cette contrainte une force, une écriture singulière ?

Mais pourquoi s’arrêter à l’espace ? Et ne pas décaler aussi la narration dans le temps ? Nous avons donc aussi cherché à cette distance dans le temps et cela a donné naissance au spectacle « Parallèle(s) ». Cette technique (ou écriture) repose sur l’idée de jouer simultanément des scènes dissonantes, dans des espaces différents, se déroulant dans des époques différentes, dans la vie de deux personnages. Tout se joue en même temps, se complète, s’imbrique et crée une impression de maelström, d’ouragan. Comme si les spectateurs voyaient défiler la vie des personnages, une minute avant leur mort. Cela permet d’écrire toujours sur plusieurs niveaux.

Cette idée s’inspire de « la distanciation » Brechtienne au théâtre, permettant de créer un décalage, un recul, une complexité et une sophistication de la mise en scène. Développer un texte ou une action décalée de ce qui se joue dans la scène, communiquer avec un personnage qui est dans une autre réalité… En développant ce concept, il est possible de faire se côtoyer dans un même espace le passé et le présent, le rêve et la réalité. Nous pouvons faire se rencontrer des personnages oniriques et réels. Nous pouvons jouer en même temps, dans le même espace plusieurs scènes où le chaos finit par s’organiser…

Jouer sur plusieurs niveaux, c’est chercher la profondeur, le contraste. C’est tendre un fil entre deux points et essayer de les faire se rejoindre. C’est superposer des calques se complétant. C’est se contrarier. C’est renoncer à l’évidence de jouer ce qu’on dit et de dire ce qu’on joue. Pendant ce workshop, nous explorerons ce système tout en essayant d’en explorer de nouveaux. Tous dissonants, à la recherche de « la note bleue » en improvisation.

 

Workshop mené dans le respect des règles sanitaires.

Parallèle(s). crédit photo : Yann Marie

22/10/2020-23/10/2020

Toute la journée

Bac à sable

la Mulatière

42 rue Gabriel Péri

Parallèle(s)