LA MORSURE

CAR POUR MORDRE ON NE DEMANDE PAS LA PERMISSION

  • De Marie Parent, Florence Loison, Christophe Le Cheviller et Marjorie Kellen
  • Avec : Marie Parent, Florence Loison, Christophe Le Cheviller, Marjorie Kellen, Romain Brosseau et Eglantine Lucas
  • Lumières : Lenaïc Hureau
  • Photographies : Clément SZCZUCZYNSKI

OUÏR - Le consentement

Depuis 2020, Zutano BaZar et La Morsure mènent un projet artistique et pédagogique autour de la question du CONSENTEMENT.

Il s’agit d’un projet multi-partenarial qui a débuté sur la commune nouvelle de Montval-sur-Loir (72), dans lequel sont engagés artistes soignants, enseignant.es,travailleurs sociaux;

Depuis 2020, nous investissons des collèges, proposons et développons un projet social et artistique construits en 3 parties :
des ateliers de pratique artistique, du théâtre interactif et un spectacle.

Chaque scène du spectacle illustre une nouvelle facette du propos,le nourrissant par un traitement artistique signifiant et choisi. Les modes d’expressions permettent de donner à la proposition une dimension narrative et/ou symbolique, tantôt figurative tantôt abstraite. On assiste donc à un patchwork de formes artistiques passant de la danse, au théâtre et terminant par la performance plastique.

L’association du jeu théâtral et chorégraphique permet de représenter l’engagement de l’être dans la relation d'une façon complexe et profonde, multipliant les niveaux de corps et de langages.
Au-delà de l’hommage, l’utilisation de morceaux ou citations de pièces classiques ou contemporaine de répertoire vient inscrire la thématique de la pièce dans une temporalité millénaire et universelle.

Un spectacle à tableaux
Six créatures humaines ou animales dotées d’une pelote de fil rouge, habitent un espace réel comme onirique, tentent de tisser la relation, sujettes à des situations affectives heureuses ou douloureuses. A différents moments de leur existence amoureuse, elles font le pari de la rencontre. Elles explorent, badinent, se heurtent, s’aliènent ou se libèrent, se blessent ou se reconstruisent.

Un espace scénographique évolutif
Six chaises et du fil rouge viennent construire ou déconstruire l’espace de jeu. Celui-ci devient lui-même un support symbolique, un appui permanent au propos, créant un lien sensible entre l’imaginaire et la raison.

Le fil rouge
De l’entrée des interprètes où chacun.e s’entoure le poignet, s’attache, s’entrave, jusqu’à l’immense toile d’araignée du tableau final, le fil rouge illustre tout au long de la pièce le lien, l’union,, l’entrave, la nasse, le noeud, le cocon… Ce qui rassemble, ce qui sépare, ce qu’il est parfois nécessaire de briser pour se délivrer. La couleur ROUGE quant à elle renforce les notions d’amour, de violence, de passion, de jalousie, de blessure, de colère, de sang…