En imaginant des actions autour de “Rouge, amère fantasmagorie”, Marie Parent et Christophe Le Cheviller ont identifié la question de l’enfermement féminin comme une thématique pertinente. Travailler en collaboration avec des femmes incarcérées est devenu une évidence pour nous. Au-delà de leur situation d’emprisonnement, nous sommes conscient.es que ces femmes sont souvent confrontées à la précarité et aux violences, ce qui les expose davantage, par des facteurs sociaux, à des actes passibles d’incarcération.
Depuis le 5 septembre, l’exposition “Plates coutures” de Marnie Chaissac est exposée dans la médiathèque du centre de détention et y restera jusqu’à fin septembre afin d’accompagner nos actions.
Notre idée est de développer des capsules audio, sous forme de monologues ou de dialogues, qui seront guidées par la question de l’enfermement et de contraintes linguistiques. L’objectif est de permettre à ces femmes de produire du contenu textuel de manière improvisée sur le thème des enfermements féminins en général. Dans une seconde partie du projet, nous organiserons des ateliers performatifs documentés, qui incluront des photographies et des témoignages, autour de l’œuvre PLATES COUTURES. Ces performances physiques et chorégraphiques mettront en scène la contrainte symbolique ou réelle vécue par les femmes.
En parallèle, Yann Marie, Président et photographe de la Morsure, réalisera des portraits photos qui seront exposés plus tard dans le centre de détention.
